Vincent Mateo

Vincent
Mon ami

Te souviens-tu de ce jour de novembre 1988 où tu as été le premier témoin de notre rencontre avec ton frère… et où depuis on ne s'est plus quittés.

Nous, en tout cas, on a des souvenirs en pagaille…
- Les nombreuses vacances passées tous les quatre de La Bretagne aux Alpes, de La Provence au Lot…
- Les soirées enfumées de tarot où tu râlais invariablement parce que tu ne voyais jamais de jeu…
- Ta fierté quand ton frère t’a demandé d’être son témoin de mariage et la nôtre quand nous étions à vos côtés lors de votre union avec Isabelle un an plus tard
- Cette même fierté quand tu nous a présenté ton premier enfant, ton fils adoré… puis quelques années plus tard, ta jolie princesse…
- Les soirées qui finissaient avec des chansons parfois, particulières ce qui avait le don de nous faire rire … car après tout il n’y a bien que toi pour aimer Bobby Lapointe ou Thomas Fersen …
- Nos discussions toujours passionnantes et passionnées… où tu m’a appris à être plus tolérante et a toujours laisser une seconde chance aux gens… sans jamais me donner de leçon juste en me donnant un autre angle de vue… Toi qui était la bienveillance même, malgré parfois ton caractère bien trempé…
- C’est lors de notre dernier moment ensemble, cet été chez vous, que tu m’as offert un tableau terminé en 24 h … et de la taquinerie de ton frère en te demandant de surtout le signer le jour où il vaudra plus qu’un Van Gogh !
J’ai encore tant de souvenirs que je n’aurai pas assez de temps pour les énumérer.

Ton frère vient de perdre son grand frère, son double, son
« gros »…
Moi je viens de perdre mon beau-frère mais avant tout mon ami ! et je ne te l’ai jamais dit – par pudeur… mais je t’aime Vincent.
Et comme je te l’ai promis, Christophe et moi seront toujours à côté d’Antony, Laurène et d’Isabelle…

Que ton repos soit doux comme ton cœur fut bon.

Tout mon amour et mon soutien pendant cette période difficile. Je pense fort à vous.

C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès de Vincent. Je tiens à vous adresser mes plus sincères condoléances en cette période difficile.

Vincent m'a beaucoup apporté par son expérience et son écoute. Sa bienveillance et son soutien m'ont profondément marqué, et je le regrette énormément.

Mes pensées vont à vous, à vos enfants. Si je peux vous apporter du soutien, n'hésitez pas à me le faire savoir.

Avec toute ma sympathie,
Benjamin et karine Todesco